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Les États membres doivent proposer les noms de leurs candidats commissaires pour le 30 août prochain, a indiqué jeudi la Commission européenne. La présidente Ursula von der Leyen leur a envoyé en matinée un courrier en ce sens.
Un seul nom suffira si le ou la commissaire sortante est à nouveau proposée par son État membre, avait indiqué l'Allemande la semaine dernière. Si l'État membre ne choisit pas cette option, il devra avancer les noms d'une femme et d'un homme, afin d'aider Ursula von der Leyen à composer un collège paritaire.
La présidente entamera ses entretiens avec les candidats dès la mi-août. Elle choisira celles et ceux qui sont "les mieux préparés". Tous devront ensuite affronter les eurodéputés, lors d'auditions qui se sont par le passé avérées fatales à l'un ou l'autre.
Dans Le Soir de ce jeudi, le commissaire belge Didier Reynders détaille les raisons pour lesquelles il conviendrait qu'il rempile dans l'exécutif Von der Leyen II. Les Flamands, et particulièrement le ministre sortant de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit), ne veulent pas du poste, écrivait mardi De Standaard.
Le commissaire à la Justice sortant fait valoir son expérience et sa relation de confiance avec Ursula von der Leyen, gages selon lui d'un poids plus important qui lui serait conféré au sein de la nouvelle Commission.
Il fait observer qu'il n'y a pas d'alternance linguistique intrabelge à respecter: avant lui, la Flamande Marianne Thyssen avait succédé au Flamand Karel De Gucht. Et que parmi les autres fonctions importantes, au niveau de la représentation du pays à l'UE, Koen Lenaerts doit être renouvelé à la Cour de Justice, tandis qu'Annemie Turtelboom l'a déjà été à la Cour des comptes.