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Syndicats et direction du fabricant de produits d'hygiène personnelle Ontex se sont rencontrés lundi pour la première fois depuis l'annonce de la restructuration jeudi dernier. L'entreprise avait fait part de son intention de licencier près de 500 personnes dans le cadre d'une réorganisation de ses activités belges. Le site d'Eeklo (Flandre orientale) doit fermer ses portes.
La phase d'information et de consultation de la procédure Renault a officiellement commencé lundi avec cette première réunion à Buggenhout (Flandre orientale). L'ABVV/FGTB n'était pas encore en mesure de dire si la perte d'emplois pouvait être réduite. "On a eu des réponses à certaines de nos questions, mais pas à toutes", a commenté Jan Holtyzer (ABVV). "C'est un exercice de calcul complexe."
"Il est difficile d'estimer si quelque chose peut encore changer à cette intention", enchaîne le représentant du syndicat chrétien (ACV/CSC), Jan Van Damme. "Nous ne pouvons pas encore dire s'il y a des opportunités; la réunion a été trop courte pour cela. Mais le ton était courtois et tout le monde se rend compte qu'il va falloir régler ça dignement. Si des options sont encore sur la table, nous les étudierons sérieusement."
"Tout le monde essaie de reprendre le travail, mais cela n'est pas évident bien sûr. J'espère que la direction conçoit qu'elle doit adopter une approche sereine et compréhensive à l'égard du personnel."
