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Les Belges ne consomment plus de gaz pauvre en provenance des Pays-Bas

Les derniers utilisateurs de gaz naturel pauvre provenant des Pays-Bas sont passés au gaz naturel riche ces dernières semaines, rapporte jeudi le SPF Economie. Plus de 1,6 million de ménages et entreprises, soit environ la moitié des consommateurs de gaz en Belgique, ont effectué cette conversion qui s'est terminée avec cinq ans d'avance.

Le gaz naturel pauvre (ou gaz L) a un faible pouvoir calorifique. En 2018, les Pays-Bas ont décidé de mettre fin à son exportation d'ici 2030 en raison de l'épuisement des réserves et de questions de sécurité. Il devait donc être remplacé par du gaz naturel riche (gaz H) à haut pouvoir calorifique, importé de Norvège, du Royaume-Uni, du Qatar ou des Etats-Unis. Pour un même volume de gaz utilisé, le riche génère plus de chaleur que le pauvre.

Cette transition nécessitait une adaptation de l'infrastructure de 1,6 million d'utilisateurs belges consommant du gaz naturel néerlandais, principalement dans les provinces d'Anvers, du Limbourg, du Brabant flamand, du Brabant wallon, de Liège, du Hainaut, de Namur et de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le SPF Economie a lancé une campagne d'information en 2017 et a finalisé le projet de conversion cinq ans plus tôt que prévu, se félicite-t-il jeudi. "La conversion a obligé les consommateurs à faire régler leurs appareils à gaz par un technicien habilité", ajoute le porte-parole Etienne Mignolet. "Ceux qui l'ont bien planifié ont pu faire coïncider cette intervention avec le contrôle de leur appareil à gaz obligatoire tous les deux ans."

La conversion vers le gaz naturel riche importé de différents pays renforcera par ailleurs la diversification et la sécurité d'approvisionnement énergétique de la Belgique, selon le service public fédéral.

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