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Le TEC a été contraint de supprimer les services réguliers spécialisés pour l'école libre de Rumes, dans la province du Hainaut, pour la prochaine rentrée scolaire, a-t-il confirmé mardi. La société a décidé de ne plus répondre aux demandes faites par l'école au vu de la "situation conjoncturelle actuelle caractérisée par une pénurie de conducteurs".
La Ligue des familles avait exprimé son inquiétude et sa crainte que d'autres écoles en Wallonie ne connaissent le même sort et que cela se répercute sur le portefeuille des familles. Le TEC précise toutefois que cette décision concerne uniquement l'école hennuyère.
"Cette décision n'est pas irréversible et ne s'applique pas automatiquement à l'ensemble des services réguliers spécialisés ou aux services spéciaux occasionnels en Wallonie", précise le porte-parole et directeur marketing du TEC Stéphane Thiery.
"Les services réguliers spécialisés ou les services spéciaux occasionnels ne sont pas une obligation de service public dans le contrat signé entre la Région (wallonne, NDLR) et le TEC", détaille encore le porte-parole. Il avance également que cette décision permettra de mieux desservir les lignes régulières de la zone.
La société de transport analyse les demandes des écoles ou des communes au cas par cas et étudie sa capacité humaine et matérielle à y répondre tout en assurant sa mission première sur les lignes régulières.
La TEC précise la procédure de remise d’une offre par le TEC suite à la demande d’une école ou d’une Commune est la suivante :
- Réception par le TEC d’une demande de service spécial occasionnel ou de service régulier spécialisé.
- Analyse précise du besoin de mobilité.
- Etude de la capacité humaine (conducteurs) et matérielle (bus) à y répondre tout en assurant sa mission première sur les lignes régulières faisant l’objet du Contrat de service Public entre La Wallonie et Le TEC.
- Décision sur la remise d’une offre et d’un budget.
- Si offre remise et acceptée, signature d’un contrat entre les parties.
