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Chaque minute, un enfant décède du paludisme dans le monde. Pourtant, la prévention et un vaccin de l'entreprise GSK peuvent aider à lutter contre la malaria, l'autre nom donné à la maladie. A l'occasion de la journée mondiale contre le paludisme ce mardi, l'entreprise située dans le Brabant wallon, la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib et des représentants de l'Unicef se sont réunis pour appuyer le rôle central que joue GSK dans la lutte contre cette maladie.
Cela fait 35 ans que GSK s'est engagée dans la course pour la création d'un vaccin contre le paludisme. L'entreprise pharmaceutique tient son vaccin depuis quelques années et est toujours le seul recommandé depuis 2021 par l'Organisation mondiale de la santé. Celui-ci est destiné aux enfants de moins de 5 ans, les principales victimes de cette maladie. En 2021, 619.000 personnes sont décédées de la malaria, dont très majoritairement de jeunes enfants.
S'il a fallu autant de temps pour mettre au point un vaccin, c'est parce que le défi est titanesque. "Le parasite (injecté dans le sang par le moustique) dispose d'une grande garde-robe et change très souvent de robes", métaphorise Yannick Vanloubbeeck, en charge du département d'immunologie chez GSK. Un paramètre qui limite aussi l'efficacité du vaccin entre 30 et 50%. "C'est très compliqué au niveau scientifique et nous n'avons toujours pas trouvé la formule magique", ajoute M. Vanloubbeeck. Il permet néanmoins de limiter les formes les plus graves de la maladie.
"La lutte porte ses fruits mais les efforts doivent continuer. La résistance aux médicaments augmente et le changement climatique menace de pousser le paludisme vers d'autres régions", a notamment souligné la ministre Lahbib lors de sa visite.
À terme, l'ambition de GSK est de produire 15 millions de doses par an de son vaccin contre le paludisme jusqu'en 2028.