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Moins dangereux mais beaucoup plus contagieux: ce que l'on sait aujourd'hui du variant Omicron

Un nouveau comité de concertation se tiendra jeudi et le variant Omicron sera au cœur des discussions. Si on prend un peu de recul, on voit que chez nous et chez nos voisins, le nombre de nouvelles contaminations augmente. Par contre, le nombre d'hospitalisations lui ne grimpe pas de la même manière. Pourtant, ce variant inquiétude toujours les autorités sanitaires.

Le variant Omicron moins dangereux que le variant Delta : la nouvelle vient d'outre-Manche. Selon une étude de l'agence sanitaire britannique, le risque de faire une forme grave est trois fois plus faible qu'avec le variant Delta. Et cela se vérifie dans les chiffres : au Danemark, le nombre de contaminations a augmenté de 82% par rapport à la semaine précédente contre 18% d'admissions à l'hôpital en plus. En Belgique, il y a 40% de contaminations en plus et les hospitalisations ont diminué de 4%.

"On pense qu'Omicron, d'une part, se réplique plutôt dans des voies respiratoires supérieures ou dans les bronches plutôt que dans le parenchyme pulmonaire lui-même. Et donc, il attaque moins si on peut dire la partie noble du poumon et donne des infections moins grave. Il est possible aussi que, intrinsèquement, il soit moins capable d'occasionner des infections sévères", explique Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus. 

Les durées d'hospitalisation sont plus courtes et les patients ont aussi besoin de moins d'oxygène. Mais le variant reste plus transmissible, ce qui inquiète toujours les experts.

"Il est quand même inquiétant parce que s'il y a beaucoup plus d'infections, mais que la proportion de patients qui doivent être hospitalisés est plus faible, malgré tout, on peut arriver quand même à un nombre important d'hospitalisations s'il y a beaucoup beaucoup plus d'infections. Et donc, il faut quand même se méfier et faire très attention", note Muriel Moser, immunologiste à l'Université libre de Bruxelles. 

Les vaccins sont aussi moins efficaces contre ce variant, mais l'efficacité d'une troisième dose est un élément rassurant pour ne pas augmenter la pression sur les services hospitaliers. 

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