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Michel Lelièvre, l'ex-complice de Marc Dutroux, sorti de prison ce mois-ci, a été agressé deux fois cette semaine. D'abord mardi, alors qu'il rentrait chez lui, à Anderlecht. Il a été pris à partie, par un groupe de gens dans la rue. Et puis le lendemain, son appartement a été saccagé. Il a été roué de coups, par des individus, qui sont recherchées.
Son avocate dit que Michel Lelièvre ne doit son salut, qu'à une personne, qui l'accompagnait. Il souffre de blessures.
Existe-t-il des mesures spécifiques pour protéger ce genre d'ancien prisonnier? Notre journaliste Antoine Schuurwegen répond: "Il semble que non. La loi sur l'exécution des peines ne prévoit aucune disposition particulière quand les détenus sont remis en liberté. Alors qu'à la différence, quand ils sont en prison, ces détenus s'ils sont en danger, peuvent être écartés ou isolés pour leur sécurité. Une fois remis en liberté, ils sont considérés comme des citoyens ordinaires. Si la police estime qu'une personne est en danger, peut prendre des mesures de police comme par exemple, renforcer des patrouilles dans un quartier ou devant un domicile. Mais pour un ancien détenu la loi ne prévoit aucune protection particulière comme c'est par exemple le cas pour les témoins protégés dans les affaires de grand banditisme et de terrorisme."