42,3% des Belges ne font jamais examiner leurs grains de beauté, révèle une étude Ivox réalisées auprès de 1.000 Belges. Or, le cancer de la peau est de loin le plus courant en Belgique : il touche une personne sur cinq avant l'âge de 75 ans.
Autre chiffre interpellant : attraper des coups de soleil avant l'âge de 18 ans augmente de près de 20% les risques de développer un cancer de la peau.
46.000 nouveaux patients sont détectés chaque année et 90% de ces cancers pourraient être guéris à condition d'être dépistés à un stade précoce.
Mais qui est considéré comme étant à risque et doit consulter absolument son dermatologue au moins une fois par an ? Véronique Del Marmolle, cheffe de service à l'hôpital Erasme, avance plusieurs signaux d'alerte auxquels il faut rester vigilants :
"Le risque se définit par différentes choses : le risque familial. Est-ce qu’il y a eu des cancers de la peau dans la famille ? Est-ce qu’on a été exposés aux UV, de manière générale et pendant l’enfance et l’adolescence plus particulièrement ? Si on s’est exposés aussi au ban solaire. C’est tous des éléments qui vont jouer. Et si on présente sur la peau des éléments qui pourraient être un risque comme le nombre de naevus".
Actuellement, seul 1 Belge sur 8 va faire examiner ses grains de beauté une fois par an.
74% des Belges sont conscients que les coups de soleil augmentent le risque de cancer de la peau, mais la majorité d'entre eux en ont quand même chaque été.
Si les Belges ne vont pas chez le dermato, ils ne s'auto-examinent pas non plus en masse : un Belge sur deux ne l'a jamais fait que ce soit via des applications ou autres. Cela ne remplace évidemment pas l'avis d'un professionnel ni un examen médical, mais cela vise à sensibiliser et à éduquer. Pourtant, les professionnels encouragent vivement cette autoexamination.
