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L'organisation pour l'égalité des chances Unia a déposé plainte contre l'écrivain flamand Herman Brusselmans pour une chronique satirique parue dimanche dans le magazine Humo. Unia a indiqué, mercredi, avoir reçu une dizaine de signalements.
Dans son texte, l'écrivain s'en prend à l'armée israélienne et à Benjamin Netanyahu, à qui il prête la volonté d'"anéantir" tout le monde arabe quitte à provoquer une nouvelle guerre mondiale.
Evoquant la situation dans la bande de Gaza, il se met dans la peau d'un Palestinien assistant à une scène où son propre fils hurlerait en voyant sa mère gisant sous les décombres d'un bâtiment détruit.
Et là "je deviens tellement furieux que j'ai envie d'enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque juif que je rencontre", écrit-il, ajoutant : "Bien sûr, il faut toujours se dire que tous les juifs ne sont pas des salauds meurtriers."
"Ce que nous avons lu est clairement une forme d'antisémitisme", a répondu Unia. "Il appartient maintenant au tribunal de voir si ces propos sont punissables ou non."
La chronique a également été condamnée par l'Association juive européenne (European Jewish Association, EJA) qui a fait part de son intention de porter plainte.
M. Brusselmans a réfuté tout antisémitisme et toute incitation au meurtre ou à la haine. "Je suis contre toute forme de violence (...) Osons l'exagération, l'ironie et même le sarcasme", a-t-il réagi mercredi sur son compte Instagram.
Dans une réponse à VRT NWS, l'écrivain a aussi déclaré que les accusations de l'EJA sont "complètement à côté de la plaque". "Ce que font les Israéliens, c'est bombarder des innocents. Ils créent une génération qui voudra se venger pendant les 50 prochaines années. Avec ma chronique, je voulais dire que lorsqu'on fait quelque chose à vos proches sans aucune raison, vous êtes plongé dans une rage totale."
