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Une œuvre à Liège pour une autre politique d'accueil

Une œuvre collective solidaire, intitulée "Tissons des liens, pas des menottes", a été déployée, jeudi, sur la place Saint-Lambert à Liège. L'oeuvre, constituée de 112.000 liens colsons, symbolise le nombre de personnes sans titre de séjour légal en Belgique.

Dans la continuité des mobilisations autour des "Communes hospitalières", l'œuvre "Tissons des liens, pas des menottes" a été initiée et conceptualisée par l'artiste liégeoise Bénédicte Moyersoen. Révoltée par les politiques belges et européennes en matière d'asile et de migration, elle a imaginé le soutien qui devrait être mis en place pour toutes les personnes migrantes lors de leur arrivée en Belgique à travers cette œuvre constituée de 112.000 liens colsons. Ceux-ci, parfois utilisés comme menottes, symbolisent le nombre de personnes sans titre de séjour légal en Belgique.

Les colsons ont été assemblés boucle par boucle pour constituer un gigantesque filet. C'est le résultat de l'action conjuguée de nombreux citoyens au sein d'écoles, d'associations, lors d'événements, depuis un an.

Jeudi en début d'après-midi, l'œuvre géante a été suspendue place Saint-Lambert, entre les piliers de l'ancienne cathédrale. La Ville de Liège s'est déclarée "Ville hospitalière" en 2017.

Constituée de colsons en plastique recyclable, l'œuvre a pour vocation d'être exposée durablement dans toute la Belgique. Après Liège, l'œuvre partira pour Bruxelles.

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