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"Salut la belle France !": c'est en français que Paul McCartney a annoncé lundi dans un message vidéo deux concerts les 4 et 5 décembre à Paris La Défense Arena, où il avait joué la dernière fois en France en 2018.
Après cette introduction, l'ex-Beatles, barbe de trois jours, poursuit son intervention malicieuse en anglais, envoyée en amont à la presse. "C'est Paul ici, Paul McCartney, on vient jouer en France. On a passé un super moment la dernière fois qu'on est venus, c'est toujours génial en France. Alors venez, on va faire la fête".
En novembre 2018, le bassiste gaucher et son groupe s'étaient produits devant 40.000 personnes à Paris La Défense Arena, plus grande salle fermée d'Europe, où est passée récemment Taylor Swift. Le natif de Liverpool avait promis de revenir.
"Macca", 81 ans, se produit dans le cadre de sa tournée mondiale "Got back". Un clin d'oeil à "Get back", nom originel du projet pour lequel les Beatles sont entrés en studio à Londres en janvier 1969.
Mais les bandes de cet album sont remisées au placard. Ces sessions fourniront ensuite des munitions pour "Abbey Road" (1969). Et, surtout, les pistes remaniées par le producteur Phil Spector -- connu pour son fameux effet appelé mur du son -- donneront "Let it be", ultime album paru (1970), avec un morceau intitulé "Get back".
La tournée "Got back" a été lancée aux États-Unis en 2022 puis est passée en 2023 par l'Australie, le Mexique et le Brésil. Pour ce tour de chant, "Sir Paul" et ses musiciens puisent dans le répertoire des Beatles, des Wings -- autre projet de McCartney -- et dans les albums solo de l'ex-Beatles.
Les billets seront en vente le 21 juin.
- Album exhumé 50 ans après -
Il y a toujours une actualité autour de Paul McCartney. Vendredi, "One hand clapping", album des Wings enregistré dans les conditions du live en 1974 et jamais exhumé, a enfin été publié.
"Il y a 50 ans, les Wings sont allés aux studios Abbey Road à Londres pour tourner un documentaire et enregistrer un éventuel album live en studio.
Mis en boîte en quatre jours, avec des méga-hits des Wings et des bouts de classiques des Beatles retravaillés, ces enregistrements n'avaient jamais été officiellement publiés", écrit Paul McCartney sur son compte Instagram.
Les ultra-fans de Paul McCartney connaissent déjà cet album, dont des versions pirates ont circulé. Un DVD était paru en 2010, en bonus de la réédition de l'album des Wings "Band on the run", mais pas avec la totalité des morceaux captés.
"One hand clapping" en contient 26, 27 même en comptant le medley en solo au piano de "Macca" fusionnant "The long and winding road" et "Lady Madonna".
On entend aussi sur cet album une surprenante et courte version de "Let it be". Il y a aussi des standards des Wings comme "Live and let die", utilisé pour le générique du James Bond "Vivre et laisser mourir" (1973).
Quand "One hand clapping" a été enregistré, Paul McCartney, alors âgé de 32 ans, et ses Wings étaient au sommet, pour la septième semaine consécutive en tête des charts au Royaume-Uni avec "Band on the run", album enregistré en partie à Lagos au Nigeria et porté par le morceau-titre.