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"Vous oubliez que votre salaire est payé par le contribuable?": Sofie Merckx sort de ses gonds quand il s'agit des suppléments de pension

L'un des dossiers brûlants de ces derniers jours, c'est les avantages pension des députés. Il en était d'ailleurs encore question ce dimanche sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. Une affaire qui fait réagir et qui a même provoqué quelques tensions entre les invités. A commencer par Sofie Merckx, cheffe de groupe PTB à la Chambre, qui se dit scandalisée par "des députés qui décident eux-mêmes" de leur pension et d'une augmentation des plafonds légaux.

Le ton est monté entre la cheffe de groupe PTB et Jean-Marie Dedecker, député fédéral Indépendant. Ce dernier se plaignait de la limitation du montant des pensions. "Moi, personnellement, j'ai payé pendant 40 ans car j'avais un deuxième boulot. Je perds toute cette pension à cause du fait que c'est limité. Mais j'ai payé pendant 40 ans", a-t-il dit. A 71 ans, le politicien continue toujours de travailler et paie encore "1.251 euros pour mes droits de pensions."  Il estime donc être "solidaire". "Beaucoup plus que vous, je suis très solidaire", lance-t-il à Sofie Merckx. 

Des propos qui ont littéralement fait sortir de ses gonds la cheffe de groupe PTB. "Mais vous avez déjà un salaire Monsieur Dedecker, a-t-elle riposté. Vous avez déjà deux boulots, vous avez déjà un salaire. Vous oubliez que votre salaire, il est payé par le contribuable, Monsoeur Dedecker ? Vous pensez que vous êtes la seule personne dans ce pays qui travaille dur ? Mais il y a des gens qui travaillent dur, et pas que des politiciens. Et ce qui est scandaleux, c'est que les politiciens ont été chercher la petite règle qu'il y a dans la loi pour avoir encore plus que ce qu’on impose aux autres. Mais pour un politique, on a besoin d’autre chose : la politique, ce n’est pas pour se servir, mais pour servir les gens. On doit donner l’exemple dans la sobriété", a-t-elle répondu, visiblement très énervée. 

Jean-Marie Dedecker n'a pas attendu pour contre-attaquer : "Non, je ne comprends pas. Je ne suis pas communiste. C’est mon choix d’avoir deux boulots : je suis bourgmestre et parlementaire, c’est mon choix. Et ce que je gagne là-bas, c’est aussi limité."

Une chose est sûre, le dossier sur les suppléments de pensions n'a pas fini de faire couler de l'encre. 

 

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