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L'entreprise spécialisée dans la distribution de pièces automobiles LKQ, qui opère sur le marché belge sous les noms LKQ Belgium et Van Heck Interpieces, a annoncé son intention de restructurer ses activités en Belgique. La décision a été communiquée jeudi à l'issue d'un conseil d'entreprise extraordinaire.
Le plan proposé impliquerait le départ de 266 personnes sur les quelque 800 collaborateurs de la firme, la "fermeture potentielle" des filiales de Mornimont (Jemeppe-sur-Sambre, province de Namur) et de Maasmechelen (Limbourg) ainsi qu'une "éventuelle transformation logistique" de la filiale de Vilvorde (Brabant flamand).
L'objectif annoncé de la direction est de mener "une transition d'une approche nationale à une approche régionale de l'activité". L'organisation veut ainsi "mettre l'accent sur l'optimisation de son réseau de filiales, la proximité avec ses clients et une offre de produits améliorée".
Selon le syndicat chrétien CSC/ACV, la direction envisage de transférer une partie des activités vers les Pays-Bas. "Toutes les actions nécessaires seront entreprises pour limiter les pertes d'emplois au cours de cette procédure", a réagi Lionel Lizen, secrétaire permanent de la CNE.
La direction prévoit d'entamer des discussions avec les partenaires sociaux "au cours des prochaines semaines" dans le cadre de la loi Renault. Des réunions d'information et de consultation seront prévues avec les représentants des travailleurs, ajoute-t-elle.
Le prochain conseil d'entreprise est prévu le 25 septembre à Vilvorde.
