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La situation catastrophique dans nos maisons de repos est-celle la conséquence des décisions prises par le gouvernement ? La question a été posée à la Première ministre en conférence de presse après l’annonce du Comité national de sécurité.
Pour Sophie Wilmès, poser cette question, "c’est comme si la gestion et ce qui se passe de terrible dans les maisons de repos aujourd’hui est la conséquence d’un choix préalablement établi de laisser de côté parce qu’ils compteraient moins ces gens qui sont dans les maisons de repos. Et je pense que vous voyez à ma réponse, à mon ton, que ce n’est pas du tout le cas. Et que chacune et chacun d’entre nous fait de son mieux dans un monde bouleversé, avec une pénurie qui n’est pas due à la Belgique mais qui est mondiale, pour donner à toutes celles et ceux qui en ont besoin du matériel de protection. Dès que nous sommes en capacité de multiplier le testing, nous le faisons. C’est d’ailleurs un testing massif qui se fait maintenant dans les maisons de repos. Pas parce qu’avant elles ont été négligées, mais parce qu’avant cette capacité de testing n’existait tout simplement pas".
Elle a aussi rappelé que "la gestion des maisons de repos est une compétence régionale, mais je peux vous garantir que ce soit au niveau fédéral ou au niveau des entités fédérées, on a tenté et on tente au jour le jour de dépasser le clivage compétences régionales et fédérale (…) parce que nous savons que la seule manière de réussir c’est de combiner nos forces".
Enfin, la Première ministre assure que dans le futur, "il y aura un moment pour faire des évaluations de ce qui s’est passé. Chaque chose en son temps".