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Comment venir en aide aux hôpitaux face à ce que le ministre de la Santé appelle "un tsunami" ? Fran Vandebroucke (sp.a) a donné quelques précisions sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche". "Dans l'accord du gouvernement, on a prévu un effort budgétaire très considérable, tant au niveau de l'encadrement des hôpitaux qu'au niveau de la rémunération. Mais à vrai dire, on ne peut pas faire ça d'ici le lendemain. C'est impossible. Augmenter les salaires, renforcer l'encadrement, on ne fait pas ça pendant la nuit. Cela demande des avis, de la concertation sociale, ce sera fait. Il y a des centaines de millions d'euros prévus pour les gens qui travaillent dans les hôpitaux. Deuxièmement, je crois qu'il faut évidemment essayer d'organiser la solidarité entre les hôpitaux. Il faut renforcer la première ligne. Les médecins généralistes sont sous pression énorme."
Une nouvelle stratégie de testing
Cette pression est notamment due à l'augmentation du nombre de tests réalisés chaque jour en Belgique. Il s'agit d'un "des grands problèmes" selon Frank Vandenbroucke. "On est en train de renforcer encore notre capacité quantitative. Il faut aussi réfléchir sur la stratégie: quel genre de test, dans quel contexte, pour quelles personnes ? J'espère avoir ce soir un avis par une task force sur une nouvelle stratégie de testing qui va combiner les tests PCR, les tests rapides, les tests salivaires. J'ai lancé tout ce qui est nécessaire pour acheter les tests rapides. Tout ceci est lancé et il faut une stratégie cohérente. Je sais que dans les hôpitaux, c'est extrêmement stressant après déjà des mois de stress. C'est pour ça que je m'adresse aussi aux citoyens. Ils doivent protéger les autres afin de ne pas être contaminés, de ne pas être hospitalisés et de ne pas venir prendre le lit d'une autre personne qui a besoin d'un lit pour une autre pathologie."
"C'est un des éléments de la stratégie: comment soulager les médecins généralistes ? Je ne vais pas donner les détails. Il y a déjà la possibilité d'avoir un test immédiatement sur base d'un code", a conclu le ministre de la Santé.