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Jean-Luc Crucke change d'avis et reste en politique: Georges-Louis Bouchez s'agace des questions posées sur le sujet

Jean-Luc Crucke change d'avis. Il renonce à être candidat à la Cour constitutionnelle et reste en politique. Il souhaite former un regroupement politique autour du climat, selon La Libre Belgique. L'ancien ministre wallon du budget avait démissionné en janvier.
Jean Luc Crucke affirmait alors qu'il serait candidat pour le MR au poste de juge à la Cour constitutionnelle. Il était à l'époque en désaccord avec des députés de son parti et son président Georges-Louis Bouchez.

Hasard du calendrier, le président du MR était justement l'invité de Fabrice Grosfilley sur Bel RTL ce jeudi matin. L'occasion de l'interroger sur ce revirement de situation. "Je constate qu'il a changé d'avis. Ce n'est pas moi qui lui fais dire qu'il arrête la politique. Il décide de changer d'avis, c'est sa liberté. Je lui souhaite le meilleur dans sa tâche de député."

Jean-Luc Crucke devra s’inscrire dans la démarche de groupe


Jean-Luc Crucke a annoncé qu'il allait créer des cercles de discussions avec comme priorité la lutte contre le réchauffement climatique. Il va aussi tisser des ponts avec l'extérieur. Jean-Luc Crucke a aussi critiqué ouvertement le style Georges-Louis Bouchez expliquant que "la forme tuait parfois le fond". Georges-Louis Bouchez poursuit: "Toutes ces choses ne m'intéressent pas beaucoup. J'ai un seul opposant, c'est le taux de chômage en Wallonie. C'est la situation budgétaire extrêmement difficile, etc (…) toutes ces choses agitent un peu le petit monde politique. Il fait partie de nos 20 députés au Parlement de Wallonie et j'espère qu'au même titre que tous les autres, il s'inscrira dans la démarche de groupe avec un travail efficace dans l'intérêt général."

Enfin, Georges-Louis Bouchez n'a pas révélé le nom de celui ou celle qui sera nommé(e) à la Cour constitutionnelle à la place de Jean-Luc Crucke. Avant de légèrement s'agacer sur les questions posées à propos de l'ancien ministre wallon du budget: "On a dix minutes d'interview. Si vous faites 5 minutes sur des questions de personne, je ne pense pas que ma voisine va trouver intéressante votre antenne. Elle voudrait savoir comment elle va payer ses factures, comment on va régler la fiscalité, etc. Mais c'est votre droit."

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