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Le parquet fédéral avait requis contre lui 15 ans de prison. Soutenu par une défense acharnée, il est condamné en appel à 5 ans. A peine sorti de prison, il dénonce la course au matériel en pointant du doigt les gilets jaunes. Mais aujourd’hui Jean-Louis Denis dit "Le soumis" ne compte pas islamiser à tout va. "L’islam est incompatible avec la démocratie, je vous le dis, mais de là à commencer à l’imposer à quelqu’un qui n’a pas envie de le croire. A toi ta manière de vivre, à moi ma manière de vivre. A toi tes valeurs, à moi mes valeurs. A toi ta religion, à moi ma religion. Je ne vais pas islamiser tout le monde. Ce n’est pas moi qui guide, c’est Allah", dit-il au micro de Benjamin Samyn pour RTLinfo.
En prison, Jean-Louis Denis a rencontré différents imams mais ceux-ci n’auraient pas d’effets sur les détenus en Deradex, une aile de la prison réservée aux détenus radicalisés. "Ce sont des fonctionnaires de l’Etat, payés par l’Etat pour vous dire des choses qui n’ont ni queue, ni tête, sans argumentation religieuse. Dès qu’on vient avec des preuves religieuses, ils n’ont qu’une chose à faire, c’est se taire ou alors s’enorgueillir. Si c’est ça vos imams qui vont nous déradicaliser, c’est un mirage. C’est n’importe quoi", ajoute-t-il.
Jean-Louis Denis assume ses pensées radicales et ce malgré la sanction judiciaire. "Maintenant, je suis en liberté. L’espace est un peu plus grand. Mais quand j’étais en prison mon âme était bien. J’étais en accord entre ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais. Vous aurez beau me mettre 20 ans, 100 ans en prison, tant que je suis un musulman et que je me soumets à Allah, je suis un homme heureux. Vous pouvez faire ce que vous voulez."
Condamné en première instance comme dirigeant d’une organisation terroriste, puis requalifié en appel comme participant. Jeans-Louis Denis est désormais libre sans condition.