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Fréquentation en baisse pour le Monde Sauvage et Forestia

(Belga) Le Monde Sauvage et Forestia ont réagi dimanche aux nouvelles mesures annoncées afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, qui imposent la fermeture des parcs animaliers à partir de lundi.

Dans le secteur, on s'attendait à cette fermeture. "Cette fois, on est mieux préparé, alors qu'au mois de mars, c'était une surprise", confie Ronald Renson, responsable des opérations au Monde Sauvage d'Aywaille. Le parc avait d'ailleurs pris les devants en annulant certains événements, comme sa marche nocturne funèbre à l'occasion d'Halloween. Même son de cloche du côté du parc Forestia où l'on ferme avec un pincement au coeur car on avait préparé Halloween avec beaucoup d'entrain. "Voilà une dizaine de jours que l'équipe décorait le parc aux couleurs d'Halloween, on avait prévu cinq soirées, une promenade au flambeau avec des comédiens", explique le directeur Philippe Lafontaine. Ce week-end, dernier jour d'ouverture, il y avait une certaine affluence, malgré la météo pluvieuse, mais on était loin des chiffres habituels. "A peine 50% par rapport aux autres années à la même période", note Philippe Lafontaine. Au Monde Sauvage, où on estime que le week-end est bon, on table sur une fréquentation annuelle du parc d'environ 100.000 visiteurs, alors qu'elle était de 150.000 les précédentes années. "Sans le virus, ça aurait été une bonne année", peste Ronald Renson. "Les jours fériés tombaient bien, la météo a été favorable, rien que pour Pâques, on aurait eu 25.000 visiteurs." Forestia s'en sort mieux: "On a eu un très bel été et un très bon mois de septembre, mais octobre a été moins bon", continue le directeur. La fréquentation du parc theutois devrait se situer un peu en dessous de son chiffre habituel de 120.000 visiteurs. Pour rappel, le 18 mai dernier, les parcs animaliers avaient été autorisés à ouvrir à nouveau leurs portes. Au Monde Sauvage, cette situation a eu des conséquences sur l'emploi. "On a travaillé le reste de la saison en se montrant prudent, on a réalisé peu d'investissements pour pouvoir faire face mais comme beaucoup d'entreprises, il a fallu se restructurer et se réinventer", a indiqué le responsable. Une formule "take away" a ainsi pris la place du restaurant à la carte et "de 14 salariés à temps plein, on est passé à quatre avec ce système", confie encore Ronald Renson. (Belga)

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