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La direction de la société de manutention aéroportuaire Swissport, active à Brussels Airport, a demandé à l'Onem à pouvoir introduire du chômage temporaire pour force majeure, en raison de l'épidémie de coronavirus, a-t-elle annoncé mardi au cours d'un conseil d'entreprise extraordinaire.
"La direction n'a pas donné de détails sur qui entre en ligne de compte pour ces mesures et ce qui va arriver avec les intérimaires, étudiants et autres. Nous ne savons pas non plus pour quel laps de temps la direction veut recourir au chômage et quelles compensations financières sont prévues", déplore Olivier Van Camp, du syndicat socialiste flamand BBTK.
Le responsable syndical souligne que la société fait plutôt face à un sous-effectif à Brussels Airport, notamment car il y a des travailleurs en congé maladie. Il craint que Swissport ne se serve du coronavirus pour réaliser des économies. "Il est de notoriété publique que l'entreprise fait face à de problèmes financiers", souligne Olivier Van Camp.
Les modalités de la mise en oeuvre du chômage temporaire devraient être discutées mercredi au sein de l'entreprise. "Nous allons aussi pousser pour des mesures de protection des travailleurs contre le coronavirus. Pour l'heure, il en est à peine question. Par exemple, les actions de la compagnie chinoise Hainan ne sont pas désinfectés après leur arrivée".
Plusieurs compagnies aériennes actives à l'aéroport de Zaventem, comme Brussels Airlines, ont annoncé une réduction de leurs plans de vols en réponse à l'épidémie de coronavirus, qui plombe les réservations. Ces suppressions de vols entraînent également une baisse d'activités pour les sociétés de manutention.