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La justice a relaxé vendredi les journalistes poursuivis en diffamation pour avoir donné la parole à des femmes accusant Denis Baupin d'agressions sexuelles et de harcèlement, au terme d'un procès de la presse mué en charge contre l'ex-député écologiste.
Dans la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, dite "chambre des libertés", les prévenus, debout, souriaient en écoutant la lecture du délibéré: des femmes accusées d'avoir menti, soumises à l'épreuve publique du procès, ont pour la première fois le sentiment d'avoir été écoutées.