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A Rekkem (Menin), nos journalistes Julien Crête et Gaëtan Zanchetta assistent à un contrôle de police. Avec cette image étonnante d'un conducteur inquiet qui ne souhaite même pas abaisser la vitre de son véhicule.
Depuis quelques jours, les douaniers prêtent main forte aux policiers. Et parmi les motifs pour franchir la frontière, l'on retrouve le travail ou l'urgence familiale et rien d'autre.
Chaque jour, dorénavant, 80 douaniers viennent en support de la police sur 14 points d'entrée. Leur mission se résume en une aide pour les contrôles mais pas de verbalisation. "Nous participons, à la fois, à la sécurisation du dispositif, à l'interception ou le cas échéant de véhicules qui tentent de se soustraire au contrôle. Mais également au contrôle des véhicules", indique Patrick De Dequen, responsable du service Motards au service des Douanes.
Et pour ces contrôles, justement, les agents douaniers comptent sur les effectifs classiques mais aussi sur du personnel transféré. "Nous continuons nos contrôles dans certains aéroports comme Bierset, par exemple, et dans les ports comme Anvers. Mais, par exemple, à Charleroi, l'aéroport est actuellement fermé. Donc ces douaniers sont redéployés en frontière dans le cadre des contrôles Covid-19", explique Patrick De Dequen, responsable du service Motards au service des Douanes.
Sur le poste frontière visité par nos journalistes, seules quelques centaines de voitures rejoignent la Belgique chaque jour. En temps normal, on en compte plusieurs milliers.
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