Partager:
S'il n'en tenait qu'à Vincent Verbeecke, cumuler un mandat parlementaire et une fonction exécutive à l'échelon local ne serait plus possible au sein de l'Open VLD. Le candidat à la présidence des libéraux flamands a dévoilé mercredi quelques propositions pour renouveler le parti.
Pour le politicien de 29 ans, les dirigeants de l'Open VLD n'ont pas su renouveler le parti lors de la précédente élection pour la présidence, avec peu de nouveaux visages dans les hémicycles. "Si l'on n'ose pas innover, les électeurs se tourneront vers d'autres formations", a-t-il argumenté.
Les libéraux du nord du pays comptent 17 parlementaires, moisson des dernières élections. Ceux-ci devront "travailler très dur pour le parti à l'échelle nationale" et consulter plus régulièrement les sections locales pour faire remonter leurs idées vers la rue de la Loi. Ce qui, selon Vincent Verbeecke, n'est pas compatible avec un maïorat.
Le porte-parole de la ministre libérale sortante Gwendolyn Rutten envisage tout de même une exception pour les bourgmestres des communes comptant moins de 20.000 habitants d'une part, et pour les échevins des communes de moins de 30.000 résidents d'autre part, sur approbation de la direction du parti.
Le candidat propose en outre qu'aux prochaines élections, au moins une des deux têtes de listes dans chaque province n'ait jamais exercé de mandat parlementaire ou national exécutif. Il espère ainsi combiner sang neuf et expérience. Le duo devra être connu au moins un an avant les élections pour éviter la chasse aux "lapins blancs", ces figures connues issues de la société civile.
Huit candidats s'affronteront pour décrocher la présidence de l'Open VLD. Les membres voteront du 12 au 17 août. Si aucun ne devait se dégager, un second tour opposera les deux candidats les plus plébiscités du 19 au 24 août.