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Une zone basse émission en Wallonie: "Pourrais-je encore utiliser mon véhicule?", se demande Marie

Marie nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. Elle et son époux possèdent un véhicule dit "Euro 4". Notre interlocutrice s'inquiète de ne plus pouvoir rouler sur nos routes dès l'année prochaine. Qu'en est-il? Explications.

Les zones "basses émissions", un casse-tête pour de nombreux Belges. Le principe: chaque voiture a une norme Euro, une norme environnementale. Plus elle est élevée, moins le véhicule pollue. Concrètement, cela détermine si votre voiture peut entrer ou non dans une zone "basses émissions".

Il y en a une à Bruxelles. D'année en année, les véhicules les plus polluants y sont interdits. Et la Wallonie prend la même direction. Un projet d'interdiction progressive de circuler sera mis en place en janvier 2025.

Que prévoit ce projet?

La possibilité pour les villes et communes de mettre en place ce genre de zone sur leur territoire et puis, une interdiction sur tout le territoire de la Région wallonne. L'objectif: améliorer la qualité de l'air.

La Région wallonne précise que les véhicules concernés sont ceux "de la catégorie M". Ce sont ceux conçus pour le transport de passagers et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum.

Comme dans la capitale, au fur et à mesure des années, de plus en plus de véhicules seront interdits. Dès l'an prochain, les Euro 1, 2 et 3 seront interdits et dans 6 ans, ce sera au tour des Diesel Euro 6.

Pas de panique donc pour Marie qui pourra toujours conduire sa voiture Euro 4 l'an prochain, ce n'est qu'en 2026 qu'il faudra s'inquiéter. Il faut toutefois penser à vérifier la date de fabrication de la voiture, ça a aussi un impact.

Il est important de noter qu'il y aura des dérogations. Par exemple, pour les véhicules qui transportent des personnes porteuses d'un handicap ou qui parcourent chaque année moins de 3.000 kilomètres.

La norme Euro est indiquée sur la carte grise de votre voiture.

À Bruxelles, depuis 2018, la zone "basses émissions" a permis de réduire les concentrations de polluants de 30% le long des grands axes.

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