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Dans une petite école de Geer, en région liégeoise, les bancs d'école ont laissé place à des fauteuils, des tables hautes et des ballons. Deux classes ont adopté un modèle d'enseignement flexible qui mise sur la liberté et l'autonomie des élèves.
Fini les rangées de tables classiques. Les élèves de cinquième primaire de Geer évoluent désormais dans un environnement d'apprentissage repensé. Fauteuils confortables, tables hautes pour travailler debout, ballons pour s'asseoir dynamiquement... L'espace est aménagé pour favoriser le mouvement et le confort, permettant à chaque enfant de trouver la position qui lui convient le mieux pour se concentrer.
"C'est plus cool, on peut bouger, quand on travaille c'est beaucoup plus intéressant parce que si on reste sur une chaise à la fin on s'ennuie un peu", prévient une petite fille. "On peut aller sur des canapés, sur des tables hautes", soutient une autre élève. Un troisième enfant souligne même la flexibilité importante des locaux : "Si on a envie de calme on peut aller à côté!".
Un apprentissage personnalisé
Chaque matin, les élèves reçoivent leur programme de la journée. Certains se plongent dans les conjugaisons, d'autres explorent la géographie. Le travail en groupe est encouragé : "On s'entraide !", lance un jeune enfant. Tandis qu'un autre assure que cette méthode lui permet d'avancer plus vite et de mieux retenir les choses. Cette approche personnalisée devrait en tout cas permettre à chacun d'avancer à son rythme et de développer son autonomie.
Des résultats encourageants
Les enseignants observent déjà des changements positifs. Les élèves sont plus motivés et concentrés. "Les résultats se ressentent et surtout leur comportement, ils sont motivés, la cloche sonne et souvent ils continuent de travailler alors qu'avant pour le même travail, ils auraient été très heureux de courir dehors", explique Julie Haas, une institutrice de l'école primaire de Geer.
Une méthode qui fait ses preuves
Cette pédagogie flexible, inspirée d'un modèle canadien, gagne en popularité dans les écoles belges. Bien qu'il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, les premiers résultats sont prometteurs. L'école de Geer envisage d'étendre cette approche à d'autres classes si l'expérience continue d'être concluante.