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Une école délocalisée à Chièvres à cause d’une panne de chauffage: les élèves ont cours dans l’hôtel de ville

A Chièvres, les 180 élèves de l'école communale ont été déplacés, car le chauffage est en panne. Les classes sont donc délocalisées dans des bâtiments publics, comme le CPAS ou l'hôtel de ville. Ce déménagement devrait durer plusieurs semaines. 

La maîtresse prend la place du maïeur, la classe a pris ses quartiers dans un bureau depuis ce matin : 17 élèves dans un nouvel environnement, bien au chaud.

"On ne pouvait pas travailler parce qu’il faisait 9 ou 12 degrés et on est venu ici, c’est un grand changement", confie une petite élève. Un autre abonde : "Les décorations, ça change. C’est un petit peu perturbant mais je suis bien ici".

En tout, quatre classes sont improvisées dans l’hôtel de ville, deux au CPAS. Les maternelles sont dans une maison de village.

"Cela fera de belles anecdotes, on prend ça avec le sourire, c’est vrai que cela a été très perturbant. Mais, maintenant la sérénité est rétablie et les enfants sont super contents d’être ici finalement", explique Louise Nisolle, institutrice à l’école communale de Chièvres.

On parle de deux, trois semaines, voire un mois

Pour les récréations, retour à l’école de l’autre côté de la Grand-Place. Ici, on sait bien qu’il faut bouger pour se réchauffer. "Normalement, dans l’ambiance on a chaud", rapporte d’ailleurs une petite fille.

L’école est désertée et la panne tombe mal, vu la météo. Les deux chaudières, inondées, ne fonctionnent plus.

"On attend des nouvelles des pièces, nous avons commandé les pièces qui devraient arriver. On ne sait malheureusement pas encore trop quand. On parle de deux, trois semaines, voire un mois", précise Arnaud Risselin, le directeur de l’école communale de Chièvres.

Dans les classes, il fait 6 degrés. Les chaufferettes n’ont été d’aucun secours. "Dans notre pédagogie, on est débrouillard, on trouve des solutions pour tout. Et on continuera à trouver des solutions et à enseigner à nos enfants, que ce soit à l’école ou ailleurs", assure le directeur.

Pas encore de retour à l’école. Il faudra vivre avec ces solutions jusqu’en février.
 

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