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L'un des trois suspects tchétchènes interpellés à la fin du mois de juillet dans le cadre d'une enquête sur un groupe terroriste présumé a été libéré sous conditions, vendredi, par le juge d'instruction, a confirmé son avocat Boris Reynaerts.
Le 25 juillet dernier, 14 perquisitions avaient été menées à Anvers, Seraing, Saint-Josse-ten-Noode, Menin, Bourg-Léopold, Liège, Courtrai, Gand et Zonhoven dans le cadre d'une enquête pour terrorisme de la police judiciaire fédérale (PJF) anversoise.
Cette enquête portait sur un groupe suspecté d'entretenir des liens étroits avec l'État islamique au Khorassan, une branche de l'État islamique active en Asie centrale et en Asie du Sud.
Sept personnes avaient été interpellées, toutes d'origine tchétchène. L'une d'entre elles avait été libérée, les six autres avaient été déférées devant le juge d'instruction d'Anvers. Ce dernier avait décidé d'en placer trois sous mandat d'arrêt, à savoir K.L., A.S. et A.A. Les individus étaient soupçonnés de participer aux activités du groupe terroriste et de préparer un attentat. K.L. était aussi suspecté de financer le terrorisme. Les trois personnes restantes avaient été remises en liberté par le juge d'instruction. Selon le parquet, rien n'indiquait qu'elles avaient un objectif précis.
Le 31 juillet, la chambre du conseil d'Anvers avait confirmé l'arrestation de K.L., A.S. et A.A. Tous trois avaient nié leur implication et leurs avocats avaient fait appel de la décision de la chambre du conseil.
Vendredi, le juge d'instruction a finalement libéré A.S. sous conditions. Son avocat Boris Reynaerts n'a pas souhaité faire de commentaire.
Les deux autres suspects comparaîtront lundi devant la chambre des mises en accusation d'Anvers.