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L’été s’annonce très sec avec un risque élevé d’incendies dans nos forêts. Dès lors, le département nature et forêts de la Région wallonne est en train de mettre à jour ses cartographies des espaces naturels. Le but ? Aider au mieux les services de secours.
Nos journalistes se sont rendus au cœur du massif forestier de Saint-Hubert, où se trouve un vaste étang. Cette source d’eau pourrait s’avérer utile en cas d’incendies : elle servirait pour les services de secours et pour le réservoir de l’hélicoptère de la police fédérale.
Ce point de ravitaillement est d’ailleurs repris sur la nouvelle cartographie. "On sait qu’avec un camion de pompiers, on peut se rapprocher tout près de l’étang, c’est pour cela qu’il est répertorié", explique Thierry Petit, agent forestier pour le cantonnement de Nassogne (Service Public Wallonie).
La carte indique les différentes sources, souvent des cours d’eau, mais aussi les chemins considérés comme adaptés pour les camions de pompiers. "On a pu répondre à la demande des pompiers en établissant une carte spécifiquement adressée à eux, c’est-à-dire plus seulement pour les forestiers, mais une carte avec la vision du pompier en milieu forestier", poursuit Thierry Petit, agent forestier pour le cantonnement de Nassogne (Service Public Wallonie).
Des cartes de plus en plus détaillées
Pour aider les pompiers dans les espaces naturels, l’ensemble de la Wallonie devrait disposer de cartes plus précises, plus détaillées, d’ici la fin de cette année. Il s’agit d’une aide précieuse en cas d’intervention, selon le capitaine Florian Balje, spécialiste des feux de forêts, formé dans le sud de la France. "Si je m’engage avec un véhicule qui n’est pas adapté dans un chemin qui ne permet pas son passage, je risque de bloquer le véhicule et d’amputer un moyen, tout simplement", explique Florian Balje, capitaine de la zone de secours Luxembourg.
"Un incendie de forêt se gagne dans les premiers moments."
En cas d’incendie, les services de secours pourraient surveiller des zones depuis des points de vue élevés : la cartographie révisée les répertorie. Autre élément crucial : la présence des zones sensibles, beaucoup plus inflammables. "Avec le réchauffement climatique, on a des périodes de sécheresse régulières. On doit s’organiser au mieux, car un incendie de forêt se gagne dans les premiers moments", explique encore Thierry Petit, agent forestier pour le cantonnement de Nassogne (Service Public Wallonie).
Des cartographies à utiliser en version papier. Pour éviter les mauvaises surprises, dans des espaces dépourvus de réseau internet.
