Le principe de nominations des professeur est bien en place chez nous. Seulement, dans certains cas, quand les enseignants sont défaillants, cela pose véritablement problème et c'est quasiment impossible de faire bouger les choses.
Le fils de Leila a toujours eu de beaux résultats, mais depuis qu'il est en sixième primaire, ses résultats baissent : cela ne se passe pas bien avec son institutrice. "Elle ne l'écoute pas", explique la maman. "Quand il demande des explications, il est régulièrement remballé, elle lui dit de se débrouiller".
Leila a donc rencontré l'enseignante : "Elle est comme ça, c'est sa façon de travailler et elle n'aime pas qu'on la critique. Elle refuse de se remettre en question, elle se fâche. Il n'y a pas de dialogue possible".
Elle a ensuite rencontré la direction de l'école. "Ils font ce qu'ils peuvent, mais ils sont limités dans leur pouvoir d'action, car quand ils font des remarques à l'institutrice, elle va se mettre en maladie quelque temps et puis elle va revenir".
Quelle est donc la marge de manœuvre d'un pouvoir organisateur face à ce genre de problème ? Première étape, des mesures d'accompagnement de l'enseignant. "Pouvoir identifier des besoins de formation ou encore des mesures de soutien avec les membres de l'équipe dans le cadre d'un travail collaboratif", explique Bénédicte Beauduin, directrice du secrétariat général de l'enseignement catholique.
Si rien ne bouge, une sanction disciplinaire peut être prononcée, un blâme ou un écartement provisoire avec réduction de salaire. "Le statut des enseignants sur le plan disciplinaire est un statut très protecteur et la procédure est longue. Cela peut prendre beaucoup de temps".
Dans certains cas, la procédure est rare et l'enseignant peut être renvoyé définitivement.
ça représente quel pourcentage? Si on vous écoute plus personne n'aura même un cdi par peur d'engager une personne et d'avoir des conséquences si on la vire ...
Pok