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Les conducteurs fantômes en hausse sur nos autoroutes: quels sont les réflexes à avoir si vous en croisez?

Un accident grave, impliquant plusieurs véhicules, dont une voiture fantôme, est survenu durant la nuit de samedi à dimanche, sur la E25, avant la sortie Esneux, en direction de Liège, indiquent les pompiers de la zone de secours Vesdre - Hoëgne et Plateau. Une conductrice fantôme, agée d'une soixantaine d'années, est décédée. L'accident s'est produit peu avant 01h00. Au moins l'une des victimes a dû être désincarcérée par les services de secours. 

Chaque année, la police fédérale recense toujours plus de cas de conducteurs fantômes. En moyenne, on dénombre entre 350 et 400 cas par an sur nos autoroutes.

En franchissant une bretelle d'autoroute à contre-sens, le risque de perdre la vie est 7 à 8 fois plus élevé. En Belgique, les accidents causés par des conducteurs fantômes n'ont jamais été aussi importants ces dix dernières années.

Ces accidents restent exceptionnels mais ils causent près de 3 % des décès sur les autoroutes belges. Dans un cas sur deux, l'automobiliste est sous l'emprise de l'alcool ou de drogues.

"Ce sont des conducteurs qui sont tellement sous l'influence de l'alcool que parfois ils ne se rendent même pas compte qu'ils circulent à contre-sens de l'autoroute. Le deuxième profil, ce sont des personnes âgées, désorientées, qui confondent une bretelle d'entrée et une bretelle de sortie", explique Benoît Godart, porte-parole de Vias.

50 % des accidents liés à un conducteur fantôme ont lieu durant le week-end. 

"Il faut surtout garder son calme, serrer sa droite, car le conducteur fantôme lui aussi roule à droite et donc vous allez le croiser à votre gauche. Il faut lui faire des appels de phares lorsque vous le croisez et pas avant. Et bien entendu, il faut prévenir les services de police sir cela n'a pas déjà été fait", précise Benoît Godart.
 

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