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La Banque nationale de Belgique a publié un nouveau rapport sur le patrimoine financier des Belges, qui a augmenté cette année. Mais comment expliquer ce phénomène ?
Fin 2024, notre patrimoine financier, c'est-à-dire notre épargne, nos placements, moins les dettes, a atteint un record de 1 264,4 milliards d'euros, soit une hausse de 6 % par rapport à l'année précédente. Mais comment expliquer une telle augmentation ?
Notre journaliste explique cela par deux raisons principales. "D'un côté, il y a la valorisation des actifs, c'est-à-dire l'augmentation de la valeur de nos placements. Mais il y a aussi les nouveaux investissements des Belges. En 2024, le maître-mot est la sécurité. Les Belges investissent dans des produits peu risqués, comme les comptes à terme, les comptes d'épargne ou même les comptes à vue. Cependant, ils souhaitent également diversifier leur portefeuille en investissant, notamment, dans les fonds d'investissement à hauteur de 5,4 milliards d'euros. Mais en 2024, ils changent aussi de stratégie en optant de moins en moins pour les titres de créance, comme les bons d'État, notamment après la fin de ce fameux bon d'État lancé par le gouvernement en 2023. De plus, ils vendent leurs actions en bourse, probablement à cause des turbulences récentes sur les marchés financiers".
De manière plus générale, comment les Belges placent-ils leur argent ? Il faut savoir qu'un tiers est consacré à des produits peu risqués, comme l'épargne ou les comptes à terme. Les deux tiers restants sont plutôt orientés vers des produits sensibles aux fluctuations des marchés, tels que les fonds, les actions ou même les assurances.
Face aux récentes turbulences sur les marchés boursiers, les Belges sont-ils fortement exposés ? La réponse est… oui, mais avec une nuance. "La réponse est oui, mais de manière mesurée. Les ménages belges consacrent environ 15 % de leur portefeuille aux actions cotées, soit directement, soit via des fonds d'investissement qui achètent également des parts dans les sociétés cotées en bourse", conclut notre journaliste.