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Le détenu de 41 ans qui avait été victime de sévices de la part de compagnons de cellule pendant plusieurs jours à la prison d'Anvers a été placé sous surveillance électronique jeudi par le juge d'instruction, a-t-on appris auprès du parquet d'Anvers. Selon son avocate, Issabel De Fré, le quadragénaire va pouvoir quitter l'hôpital vendredi et ne devra donc pas retourner à la prison anversoise.
L'homme était en détention préventive à Anvers, sous mandat d'arrêt pour tentative d'assassinat du partenaire de son ex-compagne. En raison de la surpopulation en prison, il devait partager une cellule avec cinq hommes.
Le 12 mars, il a été retrouvé grièvement blessé et admis à l'hôpital. L'homme a été victime d'actes de torture au sein même de la prison, durant plusieurs jours, alors que le personnel pénitentiaire menait une grève de 48 heures à ce moment-là.
Cinq prisonniers ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête judiciaire. Trois d'entre eux sont suspectés de tentative d'assassinat, de viol avec la circonstance aggravante de torture et de traitement dégradant. Les deux autres sont poursuivis pour négligence coupable.
Depuis, la victime s'est rétablie et pourra sortir de l'hôpital vendredi. Elle sera munie d'un bracelet électronique, ce qui lui permettra de purger sa détention préventive en dehors des murs de la prison.
