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Une dame d'une septantaine d'années a été mortellement percutée par une voiture hier à Kain, près de Tournai. Le conducteur a pris la fuite. Ce comportement est en augmentation. On compte en moyenne 12 délits de fuite par jour.
En Wallonie, plus de 1.000 accident par an sont suivis par un délit de fuite (4.500 en Belgique), selon les chiffres de l'Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (ASWR).
Toujours en Wallonie, 1 accident corporel sur 10 est suivi d’un délit de fuite en moyenne. Les piétons, les cyclistes et les cyclomotoristes sont le plus souvent victimes d’un délit de fuite. Les accidents impliquant un piéton sont proportionnellement 2 fois plus souvent suivis d’un délit de fuite (21% contre 10%).
Les délits de fuite entraînent par ailleurs des conséquences sur la sécurité routière, rappelle l'ASWR. Ils retardent l'arrivée des services de secours sur les lieux de l’accident, ce qui peut réduire les chances de survie de la victime et/ou aggraver les séquelles de l’accident.
Le délit de fuite peut aussi entraîner des conséquences psychologiques sur la victime et compliquer (et ralentir) les démarches à réaliser après l’accident notamment en matière d’indemnisation.
Les délits de fuite se produisent davantage en Région de Bruxelles-Capitale qu’en Flandre et en Wallonie. Cela ne signifie pas pour autant que le délit de fuite est un phénomène uniquement urbain. Des délits de fuite surviennent également dans des zones plus rurales.
