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La voile belge à la recherche d'une 10e médaille pour enrichir son passé historique

Avec cinq bateaux et huit régatiers engagés dans les épreuves des JO de Paris, la voile belge espère enrichir son histoire d'une 10e médaille dans le programme olympique. Celui-ci débute dimanche à la Marina de Roucas-Blanc, au large de Marseille.

Exactement 100 ans après la médaille d'or de Léon Huybrechts en classe Finn, lors des JO de 1924 déjà à Paris, Emma Plasschaert rêve de pouvoir reconquérir l'or olympique en ILCA 6 (ancien laser radial).

La cheffe de la délégation belge, Evi Van Acker, est la dernière régatière belge à avoir obtenu une breloque: le bronze à Londres 2012. Elle place de grands espoirs en Plasschaert (30 ans), 4e des derniers JO de Tokyo. "Nous y croyons très fort. Elle arrive en top forme à son rendez-vous. Elle a démontré qu'elle était prête, mais nous savons que la Marina de Marseille peut parfois être compliquée. Il faut donc éviter les surprises", avait déclaré la triple championne d'Europe lors de la présentation de sa délégation, début juillet au COIB.

Avant Van Acker, Sébastien Godefroid avait lui décroché l'argent, à Atlanta en 1996, dans la classe Finn qui a été retirée du programme olympique après Tokyo 2020. Un autre Belge, André Nélis, avait lui obtenu deux médailles dans cette même classe: l'argent à Melbourne 1956 et le bronze à Rome 1960.

Outre l'or d'Huybrechts en 1924, Frédéric-Albert Bruynseels, Emile Cornellie, et Florimond Cornellie étaient également devenus champions olympique en Yacht 6m (Edelweiss II-1), à Anvers en 1920.

L'ancien président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge avait lui-même enrichi le passé historique de la voile belge, en participant aux Jeux Olympiques de 1968 (Mexico), de 1972 (Munich) et de 1976 (Montréal).

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