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Dans les écoles secondaires, la rentrée se prépare activement. Certaines écoles ont notamment prévu des plans pour limiter l'utilisation du smartphone chez les élèves, qui passent parfois beaucoup de temps devant leur écran.
Le fameux smartphone. Un outil évidemment ancré dans notre vie quotidienne, mais qui continue de faire l'objet de sérieuses discussions dans les écoles. En effet, ces dernières années, nombreux sont les élèves à être devenu accros aux écrans, ce qui peut avoir un impact concret sur les cours. Dans les écoles, à quelques jours de la rentrée, il faut désormais trouver quelques solutions pour éviter que le smartphone ne devienne un problème.
Dans un établissement d'Embourg, un système de pochette a ainsi été imaginé. Chaque élève y range son smartphone en entrant en classe. Le système fonctionne, mais il a ses limites: la direction ne veut pas engager la responsabilité des enseignants, qui sont en charge de leur surveillance pendant le cours. Si un téléphone venait à se casser, ce serait ainsi l'enseignant qui serait responsable, par exemple.
Reste alors la méthode traditionnelle : la confiscation. Mais là-aussi, on peut parfois se retrouver confronter à des situations inattendues. Comme lorsqu'un professeur manque une réunion de restitution de ce téléphone, au point de faire criser l'élève privé de son appareil. "L'élève était dans un état presque de crise de nerf parce qu'elle allait devoir passer la nuit sans son téléphone", se souvient Christine Vhos, la directrice du Collège du Sartay à Embourg. "Le prof a dû refaire le chemin parce que j'avais quelqu'un en détresse en face de moi", détaille-t-elle, regrettant l'addiction des élèves.
Des utilisations multiples
Chez les jeunes, la problématique est connue. Les élèves peuvent passer des heures sur l'écran, sur des applications diverses et variées. Le temps d'utilisation peut d'ailleurs varier et atteindre des sommets de temps en temps. "Moi, je passe maximum 3-4h par jour dessus", lance une élève, qui annonce que l'utilisation baisse de moitié en période scolaire. Une autre est elle coincéé par une décision parentale. "De 8h30 à la fin des cours, mon téléphone est coupé", nous confie-t-elle. Il s'agit en réalité d'un verrouillage parental, qui "bloque" le téléphone pendant la période souhaitée.
La Fédération Wallonie-Bruxelles recommande aux écoles secondaires d'interdire l'utilisation du smartphone, mais la loi ne l'oblige pas à ce stade. Ce qui veut dire que les écoles décident d'appliquer ou non cette recommandation. Un petit casse-tête permanent.