Il pourrait y avoir 20% de malades d’Alzheimer en plus d'ici 10 ans. La difficile maladie de l'oubli qui ferait passer de 210.000 à 250.000 le nombre de personnes touchées dans notre pays. Il faudra du personnel formé en suffisance et veiller aussi au bien-être des aidants proches. Un appel à projets est lancé pour booster la recherche psychosociale sur la démence, à coté et en plus de la recherche médicale.
Thomas Calant est aide-soignant au centre de jour "Le troisième millénaire" à Ixelles : "On a une psychologue, des éducateurs spécialisés, des ergothérapeutes, une infirmière, des aides-soignants. On est vraiment bien équipé. On est au complet". Mais, Thomas sait que ce n’est pas le cas partout : "En maison de repos, je pense que le problème numéro un c’est le manque de personnel". Selon lui, il faut trouver des moyens pour soulager le personnel soignant : "C’est un métier où on se retrouve souvent très fatigué. Je pense que c’est très important qu’on diminue le stress, qu’on diminue la charge de travail".
Pour améliorer le bien-être des patients, des aidants proches et des soignants, un appel à projets est lancé aux universités et aux hautes-écoles. La sélection aura lieu en mars prochain. "On va, en âme et conscience, élire ceux qui ont le plus d’impact immédiat. Les financements seront donnés pour des périodes d’un an, un an et demi à deux ans, en fonction des projets qui seront proposés", explique le neurologue Eric Salmon, du Conseil consultatif en recherche psychosociale sur la démence.
Les universités et hautes écoles sont invitées à soumettre leurs projets de recherche sur le site www.stopalzheimer.be.
