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Une image de ce à quoi nous pourrions ressembler dans 1.000 ans a été partagée par des experts qui ont imaginé comment notre espèce pourrait évoluer. Résultat ? On découvre Mindy. Elle a le dos voûté, les doigts repliés et possède une seconde paupière. Un physique qui inspire plutôt du dégoût...
Parmi ces aspects pas très esthétiques, Mindy a un crâne plus allongé. Il s'agit d'une nouvelle protection du corps contre les technologies. "C'est-à-dire qu'il s'aplatit pour se protéger des ondes extérieures qui viendraient frapper la matière grise. Et cette matière grise va se rétracter, évidemment, puisqu'on deviendra plus stupide", explique David Hachez, expert en nouvelles technologies.
Pourquoi ? Parce que les machines réfléchiraient à notre place. En ce qui concerne les doigts, par contre, nous en aurions toujours bien besoin. Mais ils seraient davantage repliés. "Parce qu'on utilise aujourd'hui massivement les smartphones. Et que le premier membre qui va contacter l'interface du smartphone, c'est notre pouce. On peut imaginer que, d'ici 1.000 ans, ce pouce va être altéré", poursuit l'expert en nouvelles technologies.
Mais cette hypothèse des doigts crochus ne se réalisera pas si la téléphonie évolue, par exemple, avec plus de fonctionnalités vocales.
Autre idée peu probable : celle d'une seconde paupière imaginée pour Mindy. "C'est un peu le principe de la paupière nictitante chez les félins. C'est de se protéger d'une certaine luminosité, souligne David Hachez. J'émets des doutes quant à la temporalité, donc sur 1.000 ans quand même, de développer une partie d'organes. Ça me semble peu probable."
Par contre, l'hypothèse du dos courbé risque, elle, de se réaliser. Les kinésithérapeutes le constatent : nos habitudes actuelles vont en ce sens. "On a tendance à trop rester devant nos écrans ou nos smartphones. Et ça a une conséquence directe sur la posture. On a tendance à avancer la tête pour regarder mieux l'écran, à être mal installé sur sa chaise et donc à avoir le tronc qui part en avant... Et tout ça a des répercussions évidemment sur toute la posture", indique Géraldine Bougelet, kinésithérapeute.
Cette représentation de l'humain dans 1.000 ans est probablement exagérée, c'est avant tout une opération de communication. Mais cette reproduction pourrait en tout cas nous faire réfléchir à notre utilisation des écrans.