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"Belgique, je t'aime !": dans sa ville natale, Olivier Vandecasteele remercie toutes les personnes qui ont permis sa libération

Il y a plus d'un mois, Olivier Vandecasteele remettait son pied sur le sol belge après plus d'un an d'emprisonnement en Iran. Présent pour la première fois, devant le Beffroi de Tournai, l'humanitaire belge a délivré ses premiers mots à la foule, nombreuse, venue l'écouter et le voir retirer la bâche qui était toujours affichée à Tournai.

La famille, venue avec Olivier Vandecasteele, a d'abord pris la parole devant les Tournaisiens. "Quelle joie de vous revoir, ici à Tournai, avec Olivier", a lancé la sœur de l'humanitaire. "Permettez-nous de vous remercier une fois encore ! Nous avons prouvé que l'union fait la force et nous avons prouvé que nous pouvions nous battre pour nos valeurs. Mille mercis pour cela !".

Olivier Vandecasteele a ensuite pris la parole en français, en néerlandais et même, parfoisn en anglais, sous les applaudissements. "Vous m'excuserez si par moment, je m'arrête, car c'est encore un peu compliqué", prévient-il. "Belgique, je t'aime ! Nous sommes forts ensemble, ce sont les mots que j'écrivais sur ma main pour me donner du courage", dit-il. "Je relisais cela, comme on prend sa tartine tous les matins. En février 2022, j'ai dû accepter que je ne controlais plus rien. J'ai été coupé de tout et mis dans le silence". 

"Dans ma solitude, j'ai creusé à la recherche de soutien, de souvenirs de famille", dit-il, avant de s'arrêter, ému."La veille de Noël 2022, j'ai appris qu'il y avait une pétition en Belgique, et je m'y suis accroché. Vous m'avez ramené à la maison !"

Symboliquement, Olivier a ensuite coupé les bracelets de sa soeur et de sa nièce, puis enfin, la bâche.

 

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