Le meurtre de la baronne Myrial Ullens continue d'intriguer. Les enquêteurs ont arrêté le beau-fils de la victime, Nicolas, qui est encore aujourd'hui le principal suspect. Mais justement, où en est l'enquête actuellement ? L'aventure entre le baron Ullens et Myriam débute en 1999, quand le couple se rencontre. Ils décident de se mettre ensemble malgré les 18 ans qui les séparent. Guy a alors déjà 4 enfants, issus d'un premier mariage, dont Nicolas, aujourd'hui principal suspect du meurtre de Myrial Ullens. Myriam a aussi deux enfants. Le problème principal, qui aurait mené à ce crime, serait justement issu de cela.
En effet, Myrial Ullens aurait eu tendance à tout faire pour favoriser ses deux enfants, au détriment de ceux de son mari, ce qui n'aurait pas du tout plu au tueur. "C'est difficile de parler au papa, une sorte de barrière avait été mise en place par leur belle-mère", nous raconte Pierre Nizet, journaliste chez Sudinfo, qui explique cela sur base d'articles de la presse flamande, qui est entrée en contact avec Brigitte, la sœur du meurtrier présumé.
En fond, il y a la fortune de la famille. Nicolas aurait en effet eu le sentiment que sa belle-mère dilapidait la fortune de son mari, notamment pour son entreprise de vêtements de luxe, la Maison Ullens. Forte d'un succès précoce, l'entreprise s'était rapidement distinguée avant de chuter drastiquement, devenant alors un gouffre financier. "On parle d'une perte de 85 millions d'euros en même pas 10 ans. L'argent venait du mari, qui réinjectait de l'argent dans cette maison qui ne marchait pas très bien", confirme Pierre Nizet.
Résultat: le patrimoine financier et immobilier des Ullens se réduit, la faute à ces investissements permanents. Cela s'est traduit par la vente d'un grand chalet à Verbier, avant que le couple n'envisage de vendre la maison d'Ohain, où a grandi Nicolas avec sa famille. L'enquête est toujours en cours pour définir exactement les motifs de ce crime, qui avait coûté la vie à Myrial Ullens le 29 mars dernier.
dans ce cas on sollicite une mesure de protection judiciaire (tutelle) et on dépose plainte pour abus de faiblesse.