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Un sommet réunit ce lundi à Ostende neuf pays d'Europe pour sceller leur ambition commune de décupler leurs capacités d'éoliennes en mer du Nord, un défi industriel colossal pour accélérer la décarbonation du continent. Tinne Van der Straeten, notre ministre de l’Energie, était l’invité de Bel RTL matin. Au micro d’Antonio Solimando, elle a évoqué cette journée, qu’elle qualifie "d’action".
Neuf pays européen réunis à Ostende pour augmenter le nombre d’éoliennes en mer, les bâtir peut-être avec les mêmes normes, le même cadre et les connecter entre elles pour que chacun puisse échanger de l’électricité, quand le vent ne tourne pas chez soi. La ministre estime qu’il s’agit d’une journée importante et "d’action". "Il y a un an, nous étions quatre pays au Danemark, c’était juste après le début de la guerre, pour se dire on va accélérer le renouvelable. On veut produire plus d’électricité chez nous, être moins dépendant d’un pays comme la Russie et donc maintenant, on est un an plus tard et on parle action. En Belgique, par exemple, on va construire une île énergétique qui va permettre de connecter avec le Danemark et l’Angleterre", a-t-elle indiqué.
La réunion d'Ostende où se retrouveront notamment le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, vise à développer champs d'éoliennes, infrastructures de connexion, chaînes industrielles, projets d'hydrogène vert...
Plus que de partenariats précis, il s'agit de coordonner les politiques nationales, a expliqué devant la presse la semaine dernière notre Premier ministre Alexander De Croo, à l'initiative du "sommet mer du Nord".
"L'essentiel n'est tant pas d'énoncer des objectifs ambitieux que la rapidité d'exécution", a-t-il indiqué, appelant à renforcer "la normalisation" technologique pour construire plus vite et à "mieux aligner les appels d'offres" pour ne pas saturer les chaînes d'approvisionnement.
