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Philippe Close, le bourgmestre de Bruxelles, était l’invité de Bel RTL matin. Au micro d’Antonio Solimando, il est revenu sur les échauffourées qui ont secoué Bruxelles, après le décès de Nahel, tué par un policier à Nanterre en France.
Quelques rassemblements et dégradations ont eu lieu à Bruxelles depuis vendredi. Il y eu 130 arrestations à Bruxelles et Ixelles. Le bourgmestre de la ville salue à la fois le travail des services de police et des adultes dans les quartiers qui ont permis de ramener le calme.
Philippe Close estime qu’il va tout de même falloir "se poser la question de la motivation de ces jeunes, cette espèce de côté copycat, de vouloir copier ce qui se fait en France par moment, en disant ‘nous aussi, on peut le faire’. Mais, on ne sentait pas une volonté de manifester, de vouloir exprimer une colère. C’était plus un côté ‘festif’, je le répète avec beaucoup de guillemets".
Comment punir ces jeunes ? "D’abord en convoquant les parents. Quand ils sont arrêtés, ils ne sont relâchés que quand les parents viennent les chercher, ce qui nous permet aussi de pouvoir dire aux parents : tiens, votre fils a été arrêté. Et via les règlements de police, on a des sanctions administratives. Et on a une réunion ce matin avec les services de la jeunesse et les services juridiques de la ville. Et on va convoquer tout le monde pour comprendre ce qui s’est passé. Et c’est à mon avis, ce que vont faire aussi mes collègues des autres communes", indique le bourgmestre de Bruxelles.
