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Les propos de Raoul Hedebouw sur le port du voile à "8 ou 9 ans" suscitent une vive polémique: "Il n'y a plus de limites au délire collectif"

Alors qu'il était l'invité des Puncheurs ce dimanche, le Président du Parti du travail de Belgique a créé la polémique. Questionné par Martin Buxant, Raoul Hedebouw a tenu des propos qui ont choqué les internautes.

Martin Buxant expliquait alors qu'en France, l’abaya est interdite à l'école. Il a ensuite demandé au président de parti, quel était son avis sur la question du voile intégral, un vêtement différent du premier. "Je n'ai pas de problème avec ça, à partir de l'âge de 8-9 ans. Le choix peut être privé " a déclaré Raoul Hedebouw.

Il a ensuite ajouté qu'il "fallait arrêter de stigmatiser une population". Martin lui demande donc, si "à partir de 8-9 ans, le voile intégral, c'est autorisé dans les écoles", pour le Parti du travail de Belgique. Mais Raoul affirme alors qu'il ne le "souhaite pas", affirmant qu'il est "contre le repli communautaire".

Sur les réseaux sociaux, ce passage de l'émission a suscité de vives réactions. Il n'y a pas seulement les internautes qui ont réagi cela, puisque des responsables politiques ont également commenté cette séquence. David Clarinval, Vice-Premier ministre MR, affirme que "le PTB est donc pour le port du voile intégral (Abaya) à partir de 8 ou 9 ans à l'école. Il n'y a plus de limites au délire collectif chez les communistes belges" :

Le président de Défi, François De Smet, a également posté un message sur ces propos :

La ministre flamande, Zuhal Demir a jugé que le PTB était "une menace pour la démocratie" :

"Un mariage entre la pensée religieuse et la pensée politique totalitaire. Le PTB est une menace pour la démocratie et les Lumières".

Lors d'une interview chez 7 sur 7, le président du PTB affirme que "la question était assez confusionnelle pour ne pas dire plus que cela". Selon lui, il n'a pas fait la distinction entre les deux vêtements et aurait répondu pour l'abaya et non le voile intégral. "Il y a eu une confusion dans mon chef aussi, l’interview était serrée. Il y a eu une confusion dans la question qui portait sur l’abaya. Le mélange même a été fait par le journaliste" a affirmé le chef de parti.

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