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Le formateur flamand Matthias Diependaele a insisté mercredi: le fait d'avoir reçu cette mission du président de la N-VA Bart De Wever ne signifie pas qu'il sera le prochain ministre-président flamand.
"Cela a été clairement dit: chacun sait quel est le rôle qu'il reçoit aujourd'hui, mais pas ce que cela signifie pour l'avenir", indique-t-il après l'annonce de la N-VA. "Je sais d'expérience que l'on négocie mieux avec un esprit ouvert, sans avoir en tête ce qui nous attend ensuite".
"Jan Jambon m'a déjà envoyé un message de soutien", ajoute le tout frais formateur, interrogé par Belga. Jan Jambon, l'actuel ministre-président flamand, n'était pas vu d'un bon oeil par Vooruit. Il sera désormais actif dans les négociations au niveau fédéral, avec Bart De Wever. Ce qui n'est pas un rôle illogique pour lui, pointe Matthias Diependaele: "Jan est l'homme d'expérience, d'il y a deux législatures fédérales, il en est la mémoire vivante".
Matthias Diependaele lui-même avait décidé bien à l'avance de garder tout son été libre, sans projet de vacances.
Mercredi après-midi, il discutera avec Zuhal Demir, Ben Weyts et Annick De Ridder, le reste de l'équipe N-VA pour ces négociations, du calendrier des prochains jours et semaines. Dans la soirée, il aura un premier contact téléphonique avec Melissa Depraetere, présidente de Vooruit, et Sammy Mahdi, du CD&V.
Il est possible que les négociateurs N-VA consultent ensuite la société civile, comme le font côté wallon le duo formé par Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot.
Le timing pour boucler l'exercice reste ouvert. La fête de la Communauté flamande, le 11 juillet, n'est pas un but en soi. "Il faut surtout que ce soit un travail bien fait, on verra où nous finissons".