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Si l'image de la Vivaldi est à ce point ternie, c'est la faute du président du MR Georges-Louis Bouchez, selon Paul Magnette. "Je ne vais pas tourner autour du pot", a prévenu le président du PS dans le journal dominical De Zondag.
"Dès le début, il a discuté, critiqué les décisions, bloqué les réformes", a affirmé le socialiste à propos du président du MR, partenaire de coalition. "Dans l'émission 'Special Forces' de VTM, M. Bouchez a été qualifié de 'poids mort' pour le groupe. Je ne pourrais pas mieux l'exprimer. Le gouvernement a perdu trop d'énergie et de temps avec lui."
M. Magnette estime par ailleurs qu'un accord sur la réforme fiscale tant attendue est encore possible. Tous les partis, à l'exception du MR, sont d'accord sur les grands principes, selon lui.
L'affaire des visas iraniens est distincte de cela et, pour le président du PS, "il ne faut pas donner au MR plus de pouvoir qu'il n'en a. Si M. Bouchez bloque tout, nous avons aussi d'autres options. Le MR n'est pas incontournable. Nous pouvons parfaitement former une autre majorité avec Les Engagés".
Enfin, alors que le Vlaams Belang progresse fortement dans les sondages, M. Magnette réaffirme la position du PS, à savoir qu'il n'y aura pas de négociations avec le parti d'extrême droite. "S'ils veulent l'indépendance, qu'ils organisent un référendum. C'est la seule procédure démocratique. Et peut-être que le moment est venu de le faire. Je le pense vraiment. Selon moi, 80 à 90% des Flamands diront 'non'. Ce débat pourra alors être définitivement jeté à la poubelle."