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Davantage de candidates et candidats se sont inscrits à la seconde édition du concours d'entrée aux études en médecine et en dentisterie que l'an dernier, a exposé mercredi l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares). Depuis 09h30, des milliers de jeunes tentent d'obtenir leur sésame pour accéder à des études en médecine ou en dentisterie.
L'Ares a comptabilisé 5.205 inscriptions valables, dont 4.150 en médecine et 1.055 en dentisterie. Ce n'est qu'en fin de journée toutefois que l'on saura le nombre de jeunes qui se sont effectivement présentés.
L'an dernier, 3.164 candidats en médecine et 686 en dentisterie avaient présenté l'épreuve. Davantage de personnes tentent dès lors leur chance cette année. En 2023, c'était la première fois qu'un concours d'entrée était organisé, en lieu et place de l'examen instauré depuis 2017. Désormais, il n'existe plus de critères de réussite ou d'exclusion. Pour être admis, il faut se classer en ordre utile, soit se positionner parmi les 1.520 meilleurs résultats. Si le mot "concours" a pu en effrayer certains l'an dernier, les étudiants semblent avoir repris confiance en leurs chances de réussite, a estimé Laurent Despy, administrateur de l'Ares.
Dans le détail, 1.346 places sont disponibles pour les études en médecine et 174 en dentisterie.
Par ailleurs, un quota du nombre de non-résidents admis est fixé pour éviter que trop d'étudiants ne résidant pas en Belgique soient formés par les universités belges, pour ensuite exercer ailleurs. Ainsi, il ne peut y avoir plus de 15% d'étudiants non-résidents. Une fois ce quota atteint parmi les non-résidents admissibles, la sélection se poursuit au sein des résidents belges uniquement. Les inscriptions de cette année comptaient 1.916 personnes non-résidentes, soit 37% de l'ensemble des inscriptions.
Parmi les inscrits figurent 4.475 nouveaux candidats et 730 qui ont déjà passé l'épreuve mais retentent leur chance.