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D'anciens habitants du village quasi fantôme de Doel, qui avaient vendu leur maison il y a de nombreuses années face à l'extension prévue du port d'Anvers, auront bientôt la possibilité de la racheter parce que cette extension n'a pas eu lieu. Le gouvernement flamand a donné vendredi son feu vert à ce droit de rétrocession, a-t-on appris lundi.
Ce village de polders, qui abrite aussi l'une des deux centrales nucléaires du pays, a fait l'objet d'un accord en 2022 avec le gouvernement flamand pour garantir son habitabilité, après l'abandon d'un projet de mégaport à conteneurs. Un dock supplémentaire sera construit, mais les quartiers de Ouden Doel, Rapenburg, Saftingen et Oud Arenberg seront préservés.
Dans un premier temps, quelques dizaines de maisons vides seront rénovées. Vendredi, le gouvernement a autorisé la société gestionnaire de la politique foncière dans cette zone portuaire à proposer des logements aux personnes qui avaient vendu leur maison aux autorités à l'époque. La moitié des recettes sera utilisée pour de nouveaux investissements dans le logement à Doel.