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Deux écoles ont été évacuées ce lundi, à Dinant et à Charleroi, après des alertes à la bombe. Seulement, comme souvent, elles se sont révélé être de fausses alertes. Cela coûte très cher aux autorités qui sont agacées par la multiplication de ce phénomène. L'occasion de rappeler que de lancer intentionnellement une fausse alerte par mail ou par téléphone est puni par la loi.
En trois semaines, c'est la cinquième alerte à la bombe chez nous, et à chaque fois dans des écoles. Il est trop tôt pour lier ces faits à l'actualité, au contexte de guerre au Proche-Orient ou à l'attentat de Bruxelles du 16 octobre dernier, des enquêtes sont en cours.
Mais une chose est sûre, ces fausses alertes commencent à agacer les autorités, car elles coûtent très cher. En termes de mobilisation, par exemple, il faut réquisitionner les services de secours, les policiers, ambulanciers, pompiers, faire appel à des équipes de déminage, mettre en place des périmètres de sécurité,… C'est aussi une perte de production et de temps. L'an dernier, 464 ont été comptabilisées sur l'ensemble du territoire.
En Belgique, le code pénal prévoit une peine qui peut aller jusqu'à deux ans de prison pour une fausse alerte à la bombe et jusqu'à 2.400€ d'amende. Ça, c'est la sanction pénale, mais c'est au civil que la peine peut être la plus lourde. En 2019, un jeune homme a été condamné à verser 380.000 euros de dommages pour ses fausses alertes à la bombe qui avaient provoqué l'arrêt de nombreux trains.