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Françoise Bertieaux était l'invitée du 7h50 de Bel RTL de ce lundi 19 février. La ministre MR de l'Enseignement supérieur et de la Jeunesse a répondu aux questions de Martin Buxant.
Sur le plateau de Bel RTL matin, Françoise Bertieaux a annoncé la mise en place d'un tout nouveau système d'éloignement, un bracelet anti-rapprochement. Il s'agit d'un "bracelet électronique qui permet aux auteurs de violences intra-familiales et conjugales d'être gardés éloignés d'un périmètre où vivent sa ou ses victimes", explique la ministre de l'Enseignement et de la Jeunesse.
Ainsi, "si la personne franchit une limite virtuelle électronique et se rapproche de sa ou de ses victimes, le bracelet réagit" sous forme de sonnerie. Dans un communiqué de presse datant de ce lundi, il est précisé que "le nombre de personnes suivies pour violences intrafamiliales par les Maisons de justice ne cesse d’augmenter", et qu'il s'agit "d'un phénomène de société" qui doit être combattu.
D'autres pays l'utilisent
"Outre la prévention, il est aussi impératif de nous doter de tous les outils permettant de limiter les risques de récidive. Le bracelet anti-rapprochement a fait ses preuves à l’étranger", peut-on lire dans ce même communiqué. Ce type de dispositif existe déjà au Canada, en Espagne mais également chez nos voisins français où ce bracelet "a pu sauver plus de 10.000 vies", souligne au micro de Martin Buxant la ministre.
Les périmètres d'éloignement sont fixés par le juge, qui décide également de toutes les formalités qui entourent la mise en place de ce bracelet. La victime, par exemple, peut elle aussi demander à avoir un bracelet qui l'avertira de l'approche de l'auteur des violences, mais elle est tout à fait libre de ne pas vouloir son propre bracelet pour éviter tout "stress" supplémentaire.
D'où viennent ces bracelets ?
"Ce ne sont pas des nouveaux bracelets", indique Françoise Bertieaux mais bien des fonctions qui seront ajoutées aux bracelets déjà existants.
Pour info, 10.000 personnes portent actuellement un bracelet électronique à Bruxelles. "Parmi eux, 38% ont été condamnés pour des violences intrafamiliales."