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Un couple de Flamands naviguant au large des côtes espagnoles a été attaqué hier par un groupe d'orques.
Wim et son épouse Dana, originaires de Muizen près de Malines, rentraient de Grèce avec un bateau récemment acheté, lorsque le gouvernail s'est soudainement mis à réagir étrangement près de La Corogne.
Le couple avait mis trois jours pour traverser le golfe de Gascogne, et tout se passait relativement bien pour eux, habitués à naviguer. "Jusqu'à ce que mon volant se mette soudainement à faire des mouvements très étranges vers 15h30", témoigne Wim chez nos confrères de HLN. "J'ai senti le bateau être poussé. Comme si je naviguais vers quelque chose. Quand j'ai regardé sur le côté, j'ai soudain vu une orque faire surface à côté de notre bateau. Si j’avais tendu la main, j’aurais pu simplement le toucher", témoigne-t-il.
Après avoir vérifié la cabine pour s'assurer qu'ils ne prenaient pas l'eau, Wim a tenté d'éloigner le voilier. "Après cela, j'ai ressenti trois ou quatre attaques supplémentaires contre le volant. Tout ce que nous faisions, c'était tourner en rond à 360 degrés".
Wim et Dana se sont alors mis au travail pour exécuter la procédure d'urgence. "Nous savions que des orques avaient déjà attaqué des bateaux dans cette zone. J'ai appelé les secours en mer, qui sont intervenus immédiatement." Il aura finalement fallu une heure avant que le remorqueur n'arrive sur place. Seulement, les orques n'avaient vraisemblablement pas dit leur dernier mot. "Nous avons aperçu un mâle qui nous suivait et qui semblait faire la garde à environ 30 mètres de notre voilier. C'était assez effrayant", dit-il à nos confrères.
Seulement, le cauchemar du couple ne s'arrête pas à l'arrivée des secours. En effet, lorsqu'ils ont jeté le câble de remorquage pour l'attacher au voilier, les choses se sont empirées : Dana s'est retrouvée la main coincée entre le câble de remorquage et le bateau, se brisant la main durant la manoeuvre. "Un hélicoptère de sauvetage a été appelé et a emmené ma femme. Je suis resté sur le voilier qui était remorqué jusqu'à un port (...) Hie, vers 14 heures, j'ai récupéré ma femme", conclut Wim, qui se sera donc fait une belle frayeur.