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Les faits remontent au mois de juin 2021. Ce soir-là, un jeune chauffeur de 27 ans, une connaissance de Mathieu Sardo, la victime, perd le contrôle de son véhicule et tue le passager.
Deux ans plus tard, sa famille est toujours dévastée, mais une condamnation est tombée : 16 mois d’emprisonnement avec sursis. Le chauffeur reconnu sous influence de l’alcool a toujours pu conserver son permis depuis. Une situation intolérable pour le père de la victime.
"Que l'on retire le permis, du jour du drame, jusqu'au procès. Car ici, il est peut-être probable qu'il soit venu au procès, en voiture", explique le pape.
Cette demande s’appliquerait pour les conducteurs sous influence d’alcool ou de drogue. Depuis plusieurs mois, Alfio mène une véritable croisade auprès du pouvoir politique et il dénonce les risques sur nos routes.
"Lorsque vous laissez le permis à quelqu'un qui a bu et qui ne prend pas de peine, il va se sentir invulnérable, et je pourrais le recroiser plus tard sur la route. Si vous tuez quelqu'un avec un revolver et que vous avez un permis de port d'arme, il sera retiré !".
Pour obtenir son avancée Alfio compte sur la réforme en cours du code pénal. Dans quelques jours, il a rendez-vous avec le cabinet du ministère de la Justice. Sa démarche concerne l’ensemble des accidents mortels et elle suscite de l’intérêt.
"C'est une demande légitime", explique Benoit Godart, porte-parole de VIAS. "Mais cela veut aussi dire qu'on inflige une peine à quelqu'un qui n'a pas encore été jugé, donc au niveau juridique, c'est un peu délicat".
Alfio s’est donné comme but l’année 2023 pour tenter de faire bouger les choses et rendre plus supportable la perte d’un proche pour d’autres familles.