Partager:
La création du Corps de sécurisation portuaire au port d'Anvers, il y a un an, a permis de mener davantage de contrôles de sécurité et de faire chuter le nombre d'arrestations liées à la drogue, rapporte mercredi la police fédérale.
Cette unité a été créée pour renforcer la police de la navigation d'Anvers dans sa lutte contre la criminalité liée à la drogue. Après un an de mise en oeuvre, l'heure est au bilan pour la police fédérale. Entre début mai et fin décembre 2023, 2.573 personnes et 2.015 véhicules ont été contrôlés. Lors des quatre premiers mois de 2024, les contrôles se sont intensifiés avec 2.724 individus et 2.142 véhicules vérifiés.
"Les contrôles de sécurité, les patrouilles ciblées et la présence générale visible des équipes de police sur le terrain, combinés à d'autres mesures, ont eu un effet dissuasif sur les personnes chargées d'extraire la drogue du port", analyse la police fédérale. Ainsi, la police de la navigation d'Anvers a procédé en 2023 à 150 arrestations liées à la drogue. Au premier trimestre 2014, seules 19 arrestations ont été opérées.
"La prudence reste de mise dans l'interprétation de ces chiffres, car les organisations criminelles ont prouvé plus d'une fois l'étendue de leur créativité", admet la police fédérale. "Il n'est pas à exclure que les organisations criminelles recourent à une autre méthode" pour poursuivre leur trafic.
Le Corps de sécurisation compte 70 nouveaux agents, qui ont "presque tous" été formés. Ce renfort a aussi permis aux agents du DAB (Direction de la sécurisation), qui avaient temporairement assuré la sécurisation du port d'Anvers, de retourner sur leur lieu de travail initial, soit la centrale nucléaire de Doel. Cette tâche avait été assurée l'an dernier par la Défense.